"La clé, c'est de ne pas se priver"
Le mois de janvier se prête aux bonnes résolutions. L'avis de Christelle Genoud, nutritionniste spécialisée dans l'alimentation intuitive.
Fondues chinoises, canapés au saumon, foie gras, bûches, flutes de champagne. Les fêtes de fin d’année sont derrière nous, et elles nous ont donné l'occasion de faire des excès.
Le mois de janvier rime souvent avec bonnes résolutions. Courir trois fois par semaine, s'inscrire au fitness, se cuisiner des légumes vapeur ou se passer de viande ou d'alcool.
Christelle Genoud a fondé "Epicure Nutrition", un cabinet spécialisé dans l’alimentation intuitive et le comportement alimentaire. Elle nous donne quelques conseils.
Quel est votre premier conseil après les fêtes de fin d'année?
Ne pas culpabiliser. Le corps se régule très bien tout seul, pas besoin de jeûner. Le corps sent la privation: quand on recommence par exemple de manger du chocolat après un mois sans, on risque d'en manger plus par la suite. C'est le contrecoup de la privation. La clé, c'est de ne pas se priver.
Vous avez une approche de l'alimentation qui est intuitive, qu'est-ce que ça signifie?
C'est une approche de principe pour se reconnecter à son corps, rejeter les règles que l'on entend partout. L'idée, c'est de réapprendre à faire confiance à son corps: savoir écouter ses signaux de faim, de satiété, d'envie.
Comment se défaire de ces règles?
C'est un travail à faire, et c'est toujours mieux d'être accompagné dans le processus, et surtout de savoir pourquoi on le fait. Il faut arrêter de catégoriser les aliments. Ce n'est pas un aliment qui nous rend en bonne ou en mauvaise santé.